Une interdiction des professionnels en menuiserie

Les professionnels en menuiserie, qui sont regroupés au sein de l’UFME (Union, des Fabricants de Menuiseries), a rendu public une fiche de recommandation. Dans cette fiche, une invitation à été faite aux professionnels à interdire la pose de fenêtres qui sont en réhabilitation sur un châssis PVC existant. Selon l’avis du syndicat, seuls les cas des dormants existants qui sont en bois ou en acier doivent être traités.

Des risques pouvant survenir quant à la pose d’une fenêtre PVC

L’UFME, dans la fiche rendue public, veut s’associer aux professionnels de la menuiserie extérieure pour apporter une réponse aux attentes de bon nombre d’adhérents. Il est en effet question des risques de la pose d’une fenêtre PVC qui est en rénovation sur un ancien dormant. Il y a des exceptions qui sont constituées par les dormants existants, conservés en bois ou en acier.

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Le délégué général de l’UFME est d’avis qu’en juin 2017, le groupe qui était chargé de formuler les documents techniques d’application des fenêtres innovantes (Groupe spécialisé numéro 6), avait émis une forte réserve en ce qui concerne les possibilités de rénovation avec conservation d’anciens dormants en aluminium ou en PVC.

La pose de nouvelles fenêtres avec un dormant bois/acier

Le syndicat, dans sa lutte propose de prendre une position professionnelle claire, au moment où, certains professionnels malhonnêtes privilégient ce type de pose pour tirer la qualité et les prix vers le bas. Il justifie ses propos par le fait que ladite pose n’est couverte par aucune garantie.

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En plus, il s’agit d’un type de pose qui peut engendrer des risques. C’est pour cette raison que l’UFME se bat pour l’abandon des menuiseries existantes. Ils sont d’avis qu’avec un dormant bois/acier sous le dormant PVC, de nouvelles fenêtres peuvent être posées tout en conservant le dormant bois/acier, s’il est toujours en bon état.

  • Arguments proposés par l’UFME

Le syndicat a apporté quelques preuves pour justifier ses propos en ce qui concerne la pose sur un dormant existant en PVC. L’UFME soutient qu’il peut y avoir des risques de ponts thermiques, et des difficultés pour conserver le clair de vitrage. Des problèmes peuvent également être notés au niveau de la réception du support.

Il peut y avoir des risques de corrosion d’éventuels renforts, et une infiltration d’eau. La fixation peut aussi présenter des difficultés à cause de certaines sollicitations mécaniques comme le vent, la pression ou l’effort de manœuvre. Un défaut d’étanchéité peut également être noté, tout comme une difficulté de réalisation du calfeutrement avec du mastic.

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