Lorsqu’un parent ou un proche souscrit à une assurance vie, il n’est pas toujours coutume qu’il en parle à son entourage. Et demander à une personne de son vivant s’il a souscrit à une assurance vie est assez malaisant que délicat. Fort de cela, il existe des méthodes plus adéquates pour savoir si l’un de vos proches a souscrit à une assurance vie. Voici en quelques étapes comment procéder pour avoir ces informations
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Qu’est-ce qu’une assurance vie ?
Impossible d’évoquer l’assurance vie sans revenir sur son fonctionnement précis. Il y a d’un côté l’assureur, société qui encadre le contrat,, de l’autre le souscripteur, celui qui prend l’initiative et règle les primes. Entre eux s’insèrent les bénéficiaires, désignés à la discrétion du souscripteur : famille, amis, organisations, tout est envisageable, sans condition d’âge ou de lien de parenté. Le souscripteur décide du partage du capital, qui sera transmis au terme du contrat, généralement à l’issue de sa vie. Ainsi, lors d’un décès, le capital revient aux bénéficiaires choisis, parfois même sans qu’ils aient été au courant de cette décision auparavant.
Pour explorer la piste d’un contrat détenu par un proche défunt, il existe des organismes dédiés capables de répondre à vos questions. Parmi eux, un service national centralise les demandes, intervient en cas de litige ou d’incertitude, et permet d’accompagner ceux qui cherchent simplement à obtenir des réponses sur l’existence d’un contrat d’assurance vie disparu dans les papiers.
Quelles sont les étapes pour savoir si une personne décédée avait souscrit à une assurance vie ?
Pour avancer efficacement dès que le doute s’installe, il vaut mieux structurer sa recherche. Voici les différentes actions concrètes à réaliser :
- Inspectez soigneusement tous les endroits où la personne conservait ses dossiers importants : classeurs, tiroirs, coffre-fort à la maison ou à la banque. Il arrive qu’on y découvre des documents inattendus, des relevés d’assurance ou des courriers qui avaient échappé à l’attention de la famille.
- Analysez en détail le contenu trouvé : repérez tout élément évoquant une assurance, tels que documents de souscription, notifications de renouvellement, correspondances diverses de compagnies spécialisées. Bien souvent, le nom de l’assureur y figure et facilite la suite des démarches.
- Passez aussi en revue les relevés bancaires : la présence de prélèvements réguliers ou de transactions inhabituelles au nom d’une compagnie d’assurance est un indice fort d’un contrat actif. Prêtez aussi attention aux mouvements sur la carte de crédit, parfois utilisés pour le paiement des cotisations.
Que faire ensuite ?
Une fois ce premier inventaire réalisé, d’autres options existent pour poursuivre la recherche d’un éventuel contrat d’assurance vie :
- Contactez les associations, groupes ou clubs dont la personne décédée était membre. Certains proposent à leurs adhérents des contrats communs, méconnus de l’entourage mais bien réels.
- Si les indices restent minces, il sera possible de saisir le service national cité plus haut. L’organisme consultera alors l’ensemble des sociétés avec lesquelles il collabore. Si la trace d’un contrat apparaît, le service vous signalera l’existence d’une assurance et indiquera la marche à suivre : seuls les personnes habilitées (notaire, avocat, exécuteur testamentaire ou bénéficiaire direct) pourront ensuite obtenir les détails nécessaires.
- Dans les situations complexes, ou lorsqu’il s’agit d’un patrimoine conséquent, le notaire chargé de la succession est un interlocuteur clé. Les notaires disposent de canaux d’accès spécifiques aux bases de données relatives aux contrats vie et peuvent obtenir confirmation rapidement.
- Enfin, une association de gestion spécialisée centralise les démarches concernant les bénéficiaires de contrats non réclamés. La demande, accompagnée des éléments d’état civil du défunt et du justificatif de décès, peut se faire en ligne ou via courrier. Les réponses surviennent généralement sous quinzaine.
Quand un décès survient, la quête d’un contrat d’assurance vie ressemble parfois à une enquête minutieuse. Mais pour qui s’arme de patience et interroge les bons acteurs, les résultats peuvent réserver des surprises, parfois même bouleverser la trajectoire d’un héritage. Chercher sans relâche, dialoguer, vérifier, contacter, cela finit souvent par payer : tôt ou tard, le puzzle se recompose, éclairant d’un jour nouveau les dernières volontés du disparu.
